Et de cinquante !
Cinquante. Ça y est. Cinquante textes
transmis et destinés à publication sur la Zone d'Expérimentation. Le tout
en l'espace de quelques six mois. Plutôt joli pour un blog lancé sur un
coup de tête.
Je vous épargne bilan, état des lieux,
apologies, remerciements et toutes ces genres de choses, on gardera ça
pour la publication du centième texte, ou les un an, ou toute autre bonne
occasion plus significative.
Non. Ce qui m'intéresse ici, c'est de
prolonger le projet.
Parmi les contributeurs et lecteurs
de la Zone d'Expérimentation, il est des administrateurs, des rédacteurs,
des lecteurs, des commentateurs, des membres du blog Le Cri du Cagou et
du collectif afférent. Pour ceux qui l'ignorent, ce blog a pour vocation
de parler de la Nouvelle-Calédonie autrement, notamment sous l'angle culturel.
Or, si se développe depuis quelques temps déjà la publication de slam et
de poésie, il y manque encore beaucoup de prose.
Or, la Zone d'Expérimentation fait de
la prose, majoritairement, draine des écrits calédoniens, majoritairement,
et raconte même des histoires d'ici.
Aussi semble-t-il temps de créer une
passerelle avec le Cri, afin d'y publier ce qui se fait ici, tout à la
fois pour participer à la vie du blog et pour faire connaître un peu plus
le présent.
Cependant, il est question d'une idée.
Je vous la soumets, en tant que contributeurs plus ou moins réguliers,
sans que cela ait valeur exécutoire. Le propos de la présente note, en
fait, est de vous interroger sur cette possibilité, ce que vous en pensez,
si elle vous agrée, si vous seriez prêts à vous exposer au delà du confinement
de la Zone.
A titre de complément au projet, si
l'idée venait à être adoptée, il nous faudra décider des textes à publier
là-bas, disons une fois par mois ou toutes les trois semaines, pour ne pas inonder, ni vider nos réserves.
A cet effet, imaginons une cooptation, envoi de trois titres, parmi lesquels
distinguer le texte choisi, cooptation ouverte pendant l'intervalle. Et éventuellement
la possibilité d'une discussion publique quant à l'opportunité de choisir
un tel texte. Dans tous les cas, le consentement exprès de son auteur.
Le cinquantième texte sera publié le vingt-six, la prose de Gwen. Je nous laisse jusqu'à cette date pour travailler sur
cette idée, laissant ainsi à tous, quelle que soit leur fréquence de passage,
la possibilité de s'exprimer sur la question.
Il va de soi que si les contributeurs
sont les premiers concernés, c'est de leur travail dont il est question,
les lecteurs peuvent trouver là une occasion de sortir de l'ombre en se
joignant au débat.
Illustration : The Bridge, par paczek, sur DeviantArt