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Zone d'expérimentation
4 juin 2009

Formule entrée plat dessert, par dvb

formule_dvb



<p>Formule entrée-plat-dessert </p>

Formule :

« Ecoute ! C'ets pas compliqué pourtant : tout à l'heure, tu vas venir vers mon bureau. Je serai avec la petite stagiaire, le vendredi, elle passe la journée avec moi sur les échéanciers. C'est à ce moment là que tu nous demanderas si on veut manger avec toi au restau. Chez Tonio. Ok ?
- Tu veux manger avec moi à midi, c'ets ça ? Avec la stagiaire ?
- Non ! Pas tout à fait ! En fait, toi tu nous demandes, elle dira pas non je suppose, je sais que d'habitude elle mange seule à midi. Mais toi après, au moment de partir déjeuner, tu viendras nous voir pour nous dire que finalement non, tu peux pas, t'as un autre truc de prévu, ta mère, ta soeur, ta femme, t'as appelé et tu peux plus !
- Oui mais ma femme travaille toute la journée aujourd'hui et ma mère ...
- On s'en fout ! L'idée c'est que je me retrouve seule avec la stagiaire au restau chez Tonio ce midi !
- Mais si tu veux pas que je vienne avec vous, pourquoi veux-tu je vous demande alors ?
- Parce que si c'est toi qui vient nous voir, pour nous demander, elle se doutera pas que ça vient de moi. Comme ça, ça fait naturel, ça fait pas « plan drague » !
- Ahhhh !! Okay !
- Tu comprends ! Elle se méfiera pas ! C'est pas comme si j'arrivais avec mes gros sabots pour lui faire truc du genre « hey baby ! Je t'invite chez Tonio, yeah !! »
- Haaan !! okay !
- Et comme elle aura accepté de venir avec nous deux, elle pourra pas se défiler sous prétexte que finalement, toi, tu viens pas !
- Moi je viens pas ?
- Non ! Juste moi et la stagiaire en tête à tête !
- Et moi je mange où alors ?
- Où tu veux mais pas chez Tonio !! »


Ca c'était bien pensé. Jeff avait bien manigancé son plan pour une fois. Il le savait, le plus délicat était de trouver les occasions. Et celle-ci serait toute faite. Il craquait depuis deux semaines à chaque fois qu'il voyait la jeune Fanny minauder dans son bureau,  à la recherche de listings ou d'échéanciers. Du haut de ses dix-neuf ans, elle l'impressionnait par sa prestance naturelle, par son élégance ingénue et par sa fraîcheur. Lui, du bas de ses vingt-six ans, se disait qu'il trouverait bien un sujet de conversation bateau pour amorcer la conversation le plus anodinement possible, puis les choses s'enchaîneraient rapidement. Une pincée de mots gentils, une goutte d'humour, le tout saupoudré de traits d'esprits tout en finesse, et il n'aurait plus qu'à laisser couver un peu, le temps que son charme agisse. En espérant qu'il ne s'enflamme pas trop.


A l'heure venue, J-P revint leur annoncer qu'il ne pourrait les accompagner chez Tonio, parce que malheureusement sa mère devait venir lui parler de sa soeur, à lui et à sa femme. Un très mauvais acteur ! Mais la petite Fanny ne sembla pas détecter les bafouillages de cet infâme comptable.

Jeff fit un sourire contrit, encourageant son collègue à vider les lieux avant que la stagiaire ne remarquât la combine. L'autre restant sur le seuil de son bureau avec son air béat, Jeff se leva brusquement et fi mine de prendre son pardessus.

« Oh vraiment J-P ? Quel dommage. Et bien ça sera pour une autre fois alors. On y va Fanny ? »

Trop vite ! Trop d'empressement ! La jeune fille le regarda d'un air étonné, puis consulta sa montre. Jeff regarda l'horloge suspendue au mur gris de son bureau; ses aiguilles avaient vues défiler des générations d'agents de recouvrement et de scribouillards en tout genre. Elle devait même être plus vieille que les fissures du plafond qui la surplombaient.

« 11 h 49 »

Trop tôt ! Trop d'empressement ! Mais pourquoi cet imbécile au sourire débile était-il encore là ?!

« Il n'est pas un peu tôt pour aller déjeuner ? On ne doit pas attendre midi pour faire la transmission télématique au centre régional ? »

Elle apprenait vite cette petite ! Il lui fallait trouver quelque chose dare-dare pour éviter le ridicule.

« Oui ! Euh ... non ! »

Fanny le regardait d'un air intrigué, attendant une explication qui tardait à venir.

« Pas ... aujourd'hui ! Le vendredi, c'est ... c'ets J-P qui s'en charge ! Hein que tu t'en charges de la transmission au Centre Régional ? Et puis il vaut mieux arriver tôt chez Tonio ... pour avoir, une table ... sans réservation...
- Mais il n'y a pas moins de monde le vendredi à travailler justement, avec toutes vos RTT ?
- On y va Fanny ? »

Entrée :

Il avait décidé de rallonger au maximum le chemin, histoire de ne pas arriver trop tôt au restaurant. Il prétexta tout d'abord avoir oublié son téléphone portable dans sa voiture, avant de se souvenir qu'il avait déjà répondu à deux SMS en présence de la stagiaire durant la matinée. Lorsqu'il s'aperçut de sa bêtise, il décida de ne pas revenir dessus, pour éviter de s'embrouiller dans une explication bidon.

Ils se dirigèrent donc vers le parking, désert à cette heure là. Des ouvriers du chantier voisin la sifflèrent joyeusement. Elle tenait son cartable dans ses bras croisés sur sa poitrine menue, et sa jupe plissée ne descendait pas très bas sur ses collants noirs. Elle sourit à cette attention machiste et Jeff fit semblant de n'avoir rien entendu ; d'ailleurs il avait déjà la tête dans sa boite à gant, faisant semblant de fouiller à la recherche d'un téléphone inexistant. Il se rendit compte qu'il était ainsi accroupi, les jambes au dehors de l'habitacle, à lui présenter ses fesses depuis déjà deux minutes. Alors qu'il se releva péniblement pour s'extraire de sa voiture d'un gris aussi terne que son costume,  il vit ses cheveux défaits dans le reflet de son rétroviseur.

Mais quelle honte !

Il sourit maladroitement à Fanny, qui baillait aux corneilles. Il avait un peu chaud, et sentait la sueur entrer en contact avec sa chemise.

Enfin ils se dirigèrent vers « chez Tonio, la squizita trattoria », cantine ouvrière de standing, et qui se trouvait à quatre cent mètre à peine de leur lieu de travail. Pendant tout le chemin il rumina afin de trouver un sujet de conversation ni trop anodin, ni trop mièvre, et à la façon dont il allait le lancer, ni trop abruptement, ni trop ...

« Monsieur Jeff ? On est arrivé non ?
- Hein ?! Ah oui ! Déjà ? Tu peux m'appeler Jeff, sans Monsieur ...»

Alors qu'elle tendait la main pour ouvrir la lourde porte du restaurant, il la bouscula à moitié pour la lui tenir. Son cartable tomba, et dans un acte réflexe, Jeff plongea pour le ramasser, leurs têtes se heurtant alors qu'elle aussi s'était baissée. Sonné par sa nouvelle maladresse, Jeff lâcha la porte battante qui se rabattit sur lui avant de le plaquer contre la pauvre Fanny.

Celle-ci soupira bruyamment en l'écartant d'elle fermement.

Ca commençait très mal; Jeff avait de plus en plus chaud.

On les installa à une table assez médiocre, près de l'entrée, où tous les autres collègues habitués des lieux, pourraient les voir très facilement. Tant pis pour la discrétion.

Jeff accrocha son pardessus au crochet qui faisait office de portemanteau sur la paroi derrière lui, puis enleva sa veste pour la déposer ouverte, sur le dossier de sa chaise. Dix secondes plus tard, alors qu'il s'était relevé pour proposer à son invitée de déposer elle aussi ses affaires au portemanteau, Jeff s'aperçut que des auréoles de transpirations gagnaient du terrain le long de ses aisselles. Il remit sa veste.

On leur apporta le menu, et Jeff annonça que, bien entendu, c'était lui qui invitait. Fanny lui rétorqua de derrière sa carte de menu, que la direction lui avait donné un carnet de tickets restaurant. Jeff encaissa. Pour éviter qu'un silence malsain ne s'installe entre eux, il lui conseilla la formule du midi, qui était très bien et très abordable, puisque pour l'équivalent de deux tickets restau, on pouvait avoir la formule entrée plat dessert.

La haute carte en face de lui s'était transformée en mur de silence.


Jeff, résigné, se mit à jouer avec les grissini posés sur la table. Il se dit que finalement, ça ne valait peut être pas la peine de courir après cette fille, qu'elle n'était si intéressante que cela, et que ... La carte s'abaissa sur les iris en forme de diamants de Fanny. Son joli visage s'avança doucement vers lui. Jeff en resta coi. Il put observer les traits délicats de la jeune fille, qui pour une fois, se tenait non à côté de lui, mais bien en face. Les lèvres fines de Fanny étaient rehaussées d'une trace de gloss transparent et pailleté, ses paupières légèrement maquillées et ses yeux clairs tranchaient avec son eyeliner. Elle allait lui demander quelque chose, elle allait prendre la parole, et Jeff savait que les choses pourraient se jouer à ce moment précis. La tension qui venait de naître entre eux à l'instant, était électrique, douce, piquante, et promettait se transformer d'ici peu en une nouvelle forme de complicité.

« Ils sont comment leurs calzonne ? »

Les grissini trépassèrent dans un petit craquement sec, et leurs miettes se répandirent en petit tas salé sur la nappe en papier.

«Ils sont ... corrects » 

Fanny répondit poliment à son sourire poli. Leurs regards se croisèrent un petit peu plus longtemps que d'habitude avant que Jeff ne fut interrompu par la serveuse venue prendre leur commande.

Plat :

« En fait ce que vous êtes en train de me dire, c'ets que pour vous, une femme se doit avant tout d'élever ses enfants à la maison, au lieu de s'accrocher à un travail ? C'est pas un peu réac' comme réaction ça ?
- C'est pas tout à fait ce que j'ai voulu dire.
- Ah oui mais l'air et la manière chez vous c'ets quelque chose !
- Hein ? Comment ça ? »

Jeff avait de plus en plus de mal à se concentrer. Il avait insisté pour au moins lui offrir l'apéritif, mais il n'avait pas l'habitude de boire d'alcool en journée, et le Martini lui échauffa immédiatement le sang. Il était perdu entre les allers et venues des serveuses, les salutations des collègues qui entraient dans la salle, le débit phénoménal et insoupçonné de Fanny, qui ne s'arrêtait plus de parler. Il vidait machinalement à la petite cuillère, un pot de parmesan au dessus de son assiette de torti, cherchant à ne pas plonger les yeux dans le décolleté de la jeune fille. Mais pourquoi avait-elle dû enlever son cache-cœur de coton ! Sa vision périphérique le torturait ; les assauts didactiques de la stagiaire l'étouffaient, sa chemise était une serpillière trempée, ses pâtes avaient disparu sous les grains de fromage, son regard dérapa et tout se figea.

Il ne sut dire combien de temps il était resté ainsi, les yeux rivés au col de sa  collègue. Il espérait juste que ça ne dépassa pas la minute. Au bout d'un moment il s'aperçut qu'elle ne parlait plus.

« Jeff ? Ça va ?
- ...
- Vous pouvez arrêter de regarder mes seins ? C'ets assez gênant ...
- Hein ?! Ah ! Euh ...
- Houhou ! Je suis là haut !
- Je suis désolé, c'ets juste que ... je pensais à autre chose. Vous disiez ?
- Je n'ose même pas savoir à quoi vous pensiez. Vous êtes encore un de ces jeunes phallocrates imbus de leur personne, persuadés qu'une fille ne peut pas être brillante et jolie à regarder à la fois. C'est bien cela ? Alors détrompez-vous sur mon compte ! Je ne suis pas une écervelée, et si vous cherchez mon plan de carrière dans mon string vous risquez d'être déçu ! Si vous croyez que je n'ai pas remarqué la façon dont vous me regardez à longueur de journée. En venant ici avec vous, j'espérais juste que vous me montreriez un peu plus d'intérêt ; j'avais osé un peu plus de subtilité de votre part, un peu d'attention à ma personne, au lieu de ... de ... ça !! »


Le « ça » en question devait se référer aux yeux ronds du jeune chargé de recouvrement, qui venait de prendre un coup de vieux, en même temps qu'un nouveau coup de chaud.

Dessert :

« Jeff ? Vous ne m'en voulez pas trop ? Je suis désolée, je me suis un peu emportée tout à l'heure.
- Oh non ! Je vous en prie. J'ai dû vous paraître empoté en arrivant.
- Vous êtes un drôle de type en vérité ! Vous êtes si maladroit ! Vous me faites rire.
- Vraiment, demanda Jeff, une lueur d'espoir au fond des yeux. »

Elle le regarda avec de petits yeux inquiets.

« Jeff ? Votre manche de veste ... elle est en train de baigner dans le coulis de fruits rouges ... »

Il ne comprit pas tout de suite de quoi elle voulait parler. Le temps qu'elle lui soulève le poignet pour lui montrer, tout son avant-bras était maculé de groseille. Il soupira, las de sa propre bêtise. Dans un geste terriblement lent, comme s'il était accablé par tous les malheurs du monde, Jeff retira sa veste, pour tenter de la nettoyer à l'aide de sa serviette et du contenu de son verre d'eau. Les auréoles sous ses bras avaient désormais la superficie de la Mer Noire.

« En fait Jeff vous êtes attendrissant comme garçon. Vous avez tellement la tête en l'air ! Au moins vous êtes gentil ! Moi qui pensait que vous seriez comme tous ces autres vieux dégueulasse qui sont toujours en train d'échafauder des plans foireux pour essayer de sortir avec des minettes plus jeunes qu'eux.
- J'ai que vingt-six ans vous savez, c'ets pas si vieux que ça ...
- Enfin vous m'avez comprise.
- Euh oui, je crois ...
- En fait je vous aime bien Jeff ! Vous êtes ni calculateur, ni intéressé. C'est rare pour un garçon.
- Huhu ...
- En fait je vous aime vraiment bien.»

Les yeux du garçon pétillèrent. Elle resta le fixer intensément, un petit sourire aux lèvres, alors que quelqu'un posait l'addition sur le bord de la nappe à petits carreaux rouges. Leurs mains se rencontrèrent alors que chacun tentait de saisir la note. Curieusement leurs doigts restèrent un instant figés, emmêlés, ressentant le pouls de l'autre, établissant un lien dans cette tension tiède et magnétique.

« Ahh ! Je vois que le petit repas en amoureux s'est plutôt bien passé les enfants ! Je pensais pas que ça se serait aussi bien passé en fait ! Par contre Jeff, je crois que j'ai fait une boulette avec la transmission au Centre Régional; je fais jamais ça d'habitude tu sais bien ! Tu devrais sans doute vérifier ça tout à l'heure !
- J-P ? tu ne devais pas manger avec ta femme et ta mère ?
- Ben euh... tu te souviens pas ? c'ets toi qui m'a dit de...
- Qui lui a dit de ?
-Bah de vous laisser tous les deux au restau pour sortir ensemble. C'est pas ça que vous vouliez faire ?
- Je ne comprends pas ce que tu veux dire J-P, tenta désespérément Jeff.
- Oh mais moi je comprends parfaitement, vous inquiétez pas les gars. »

Les yeux de Fanny n'avaient plus rien d'enchanteurs. Leurs mains ne se touchaient plus et Jeff sentait qu'il allait se noyer dans la sueur.

En fait il ne noya dans la honte que le verre d'eau lancé à son visage par Fanny, ne suffit pas à laver.

« Bande de gros nazes ! » Siffla-t-elle en quittant le restaurant.

« Vous voulez une note de frais Monsieur ? lui demanda une serveuse attentionnée.
- Euh... non ça ira ! C'est pour moi ! »

Illustration : sur FlickR

 

 

 

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Commentaires
D
tiens... juste pour toi :<br /> <br /> <br /> "C'eTS" <br /> <br /> Il n'y a rien d'électronique dans ce bug scriptural. Une dyslexie très localisée effectivement sur le côté gauche de mon clavier. Et puis au final, l'envie entièrement assumée de ne jamais le corriger, et j'en suis fier (parce que je suis un chieur en freelance ...? oui sans doute !) <br /> <br /> "C'ets" un sceau de qualité ! <br /> "C'ets" le gage d'une authentique dvbade dvbienne <br /> <br /> <br /> Sinon ravi que ça plaise. <br /> <br /> (ma chérie est comptable ... mais bon, la perfection n'est pas de ce monde)
D
Ainsi est-ce la production de l'auteur du forfait ...<br /> <br /> D'abord, oui, quelques coquilles de ci, de là, je les corrige dans la foulée, et tout devrait bien se passer de ce côté. Et je reste fasciné par cette permanente inversion du s et du t dans c'est. Je ne me suis pas encore décidé entre une dyslexie localisée, une correction automatique du traitement de texte un peu ... originale, ou une volonté étrange de ne pas faire comme tout le monde. Passons.<br /> Une petite répétition en trop au deuxième paragraphe de la formule, "un sujet de conversation bateau pour amorcer la conversation", le deuxième pouvant se remplacer aisément par discussion et on n'en parle plus.<br /> Par contre, il est grave, pour ne pas dire criminel, de qualifier un comptable d'infâme. Les comptables sont aussi des êtres humains. Ils sont méticuleux, appliqués, ennuyeux, certes, mais infâme, non, je ne puis le tolérer. Soit dit en passant.<br /> J'aime "le mur de silence de la haute carte", quoiqu'agacé de ne plus pouvoir le caser, comme j'aime le "Houhou ! je suis là-haut !"<br /> <br /> Concernant l'histoire elle-même, j'avoue un certain amusement à sa lecture, souriant des piteuses tentatives de manipulation de Jeff, et rassuré que ça ne vire pour autant à la gaudriole. Le personnage est bien campé, guère aimable, particulièrement quant il est fait mention de sa considération de la femme, et malgré le tempérament machiste du bonhomme dont la seule aspiration est de se faire la p'tite stagiaire, sa médiocrité, ses maladresses, son manque d'assurance, son sentiment de se faire déborder le rendent attachant. Même pour un agent de recouvrement. Étrangement, d'ailleurs, j'ai du mal à ne pas me l'imaginer en bonhomme un peu quelconque, certes, mais loin du terne et triste personnage que tu essaies de nous caser en insistant sur le gris de sa voiture ou de son costume. Simplement parce que ça ferait un peu beaucoup, je crois, le geek de la finance à la calvitie précoce et aux culs de bouteille. Trop cliché. Alors que le p'tit gars pas très doué avec les filles qui craque pour la mignonne stagiaire, ça me semble plus naturel.<br /> Pour ce qui est du déroulement, c'est bien mené, rien à dire. Le découpage rend l'ensemble cohérent, définit bien les différentes phases de ce vrai-faux plan drague, la mise en place, la gêne initiale, l'impair, et la fin heureuse qui finalement pas. Ça a un côté un peu cinématographique, d'ailleurs, je ne peux m'empêcher de voir des fondu au noir entre chaque bribe de scène.<br /> <br /> L'ensemble fonctionne donc bien, c'est crédible, amusant sans être lourd, ça se lit plaisamment, bref, j'ai passé un bon moment de lecture.<br /> Ha puis oui, bien sûr, c'était un minimum, ça colle au thème, y'a pas à dire.<br /> <br /> <br /> Puis le taulier il a pas que ça à faire de lire les textes, hein, non mais ho ...
3
J'allais le dire, que c'est trompeur un traitement de texte ... Oui, pas mal de fautes, un peu de dyslexie aussi parfois (remarque, le tenancier du lieu aurait aussi très bien pu relire et effacer les fautes hein !). Mais malgré ça, ça se lit très facilement pour un texte d'une telle longueur, j'ai eu un peu peur au début mais c'est vite parti.<br /> Le pire dans tout ça ? C'est qu'il en existe tellement des comme ça.<br /> Divertissement sympathique, merci.
D
En fait, je vois beaucoup plus de fautes avec le fonds noir de la Zex, que sur le fonds blanc de mon traitement de texte ...
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